Plus de 15 000 critiques à consulter !
Recherche :
Cliquez ici pour retourner à la page d'accueilLe Guide de la Bonne Lecture 
« Une chambre sans livre est un corps sans âme » -- Un adage latin
Nouveautés
Bouquinet
VOS LIVRES COUPS DE COEUR
Forum de discussion
QUIZZ
LIENS
100 DERNIÈRES CRITIQUES AJOUTÉES
Écrivez votre critique
 

Par genre
Arts et littérature
Bandes dessinées
Biographie
Classique littéraire
Enfant
Ésotérisme
Essai
Faits vécus
Fiction
Histoire, Géographie et Politique
Horreur
Humour
Jeunesse
Langue et linguistique
Le livre ou le film?
Littérature érotique
Mystère et Policier
Philosophie, religion et spiritualité
Poésie
Psychologie et Sociologie
Romance
Roman historique
Science
Science fiction et Fantaisie
Théâtre
Vie pratique
Voyage et Tourisme

Liste par auteurs
A
B
C
D
E
F
G
H
I
J
K
L
M
N
O
P
Q
R
S
T
U
V
W
X
Y
Z

Liste par titres
A
B
C
D
E
F
G
H
I
J
K
L
M
N
O
P
Q
R
S
T
U
V
W
X
Y
Z
1
2
3
4
5
6
7
8
9


Critique sur
les auteurs
Portrait
d'auteurs
Les auteurs
sur le net
Pseudonymes

infos
Contacts
Recherche
Plan du site
FAQ
Ajouter un lien vers le Guide depuis votre site

 
Cinq vivants pour un seul mort
4 étoiles

    Lovey, Catherine  lister les titres de cet auteur 
  Le roman commence par cette déclaration plutôt abrupte: «Je suis obsédé par la mort de Markus Festinovitch ». Qui est véritablement Markus Festinovitch, pourquoi est-il mort, s’agit-il d’un crime, d’un suicide, quel secret se cache dans son passé? »
Voilà quelques unes des questions que se pose le narrateur et qui vont finalement l’entraîner jusqu’au fin fond de la Finlande à la recherche d’une certaine vérité. Mais détrompons nous : ici pas de détective, pas de policier, pas d’enquête, pas de révélation de dernière minute, pas de coup de théâtre final. Il ne s’agit ni d’un roman policier, ni d’une histoire à suspens. On s’aperçoit bien vite que le voyage que Catherine Lovey nous raconte est un voyage intérieur, celui d’un homme que la mort d’un proche plonge soudainement dans un profond désarroi et qui décide de tout abandonner - épouse, relations, maison - pour tenter de percer le soi-disant mystère des racines de celui qu’il pensait être son meilleur ami. Mais est-ce vraiment la volonté de résoudre cette énigme qui guide notre héros? Son errance n’est-elle pas plutôt une sorte de fuite en avant, une recherche sur lui-même et sur ses rapports avec ses semblables?
Par le biais de son héros, Catherine Lovey nous livre quelques réflexions sur l’amour, l’amitié, la communication, les malentendus, l’hypocrisie, la fidélité, la trahison, l’enfance, le mariage, la vie, l’infirmité, la mort. L’auteur adopte un style purement narratif, neutre, et le récit se déroule suivant un ordre strictement chronologique. Aucune morale n’est imposée au lecteur, mais celui-ci peut prendre une par une les pensées du voyageur et se demander quelle aurait été sa propre réaction face à telle ou telle situation.
Ce livre m’a rappelé de par son style de narration, l’invraisemblance de certaines situations et les comportements parfois absurdes du personnage principal, La trilogie Newyorkaise de Paul Auster et L’aveuglement de José Saramago. La citation tirée de « Petits suicides entre amis » de Arto Paasilinna mise en exergue par Catherine Lovey n’a sa raison d’être que parce que l’action se déroule en partie en Finlande. Les personnages annexes, comme la femme de chambre algérienne émigrée à Helsinki ou le père de la petite Eleonor, ingénieur informaticien reconverti en chauffeur de bus n’ont que peu de points communs avec les héros de l’auteur finlandais bien connu.
Le style est léger, le vocabulaire simple, sans fioriture. Certains artifices d’écriture, comme la répétition de certains mots et de certaines phrases en début de chapitre sont judicieusement utilisés par l’auteur afin de renforcer le sentiment d’obsession qui poursuit notre héros jusqu’à la limite de la folie. On peut regretter le manque d’une conclusion tranchée ou d’un dénouement logique, mais cela est peut-être voulu afin de laisser la porte ouverte à l’imagination du lecteur. Si l’occasion se présente, je ferai certainement un détour par le premier roman de Catherine Lovey L’homme Interdit, récompensé par le Prix Schiller «découverte» en 2006. Jean-Claude Mouly jean-claude.mouly@a3.epfl.ch
  Jean-Claude Mouly (30 critiques, cliquez pour les voir)
 
Genre : Fiction TOP
Édition : Editions Zoe, 187 p.
   Date : 8/1/2008 ajoutez votre critique


 

Livre(s) de Catherine Lovey critiqué(s) sur le Guide

Cinq vivants pour un seul mort

 

En ligne : 37668 visiteur(s)




Liste des lecteurs
A
B
C
D
E
F
G
H
I
J
K
L
M
N
O
P
Q
R
S
T
U
V
W
X
Y
Z

recommander ce site
 



[Suggérez-nous un sondage]


 

 
up

hebdotop
Votez pour ce site